samedi 5 mai 2007
vendredi 20 avril 2007
nouvelle zélande
Flore
La problématique de la protection de la flore est doublement liée à la problématique des espèces invasives. Non seulement certaines espèces infligent aux plantes des dégâts importants (notamment l'opossum et les ongulés), mais d'autres menacent également des espèces qui transportent les graines, telles le weka ou le kereru (pigeon néo-zélandais).
Les humains détruisent également les milieux et abattent des arbres parfois millénaires. Parmi ces géants de la forêt, il faut citer les podocarpus, tels que le remu ou le totara.
Parmi les autres espèces d'arbres remarquables, il faut citer les trois variétés de beech tree (espèce présentes sur les trois continents de l'hémisphère sud), le supple jack tree, dont les branches s'entremêlent et forment des lianes, le rata qui colore le bush de pourpre au printemps et en été, et le fameux nikau palm, le palmier qui pousse le plus au sud.
Il y a également de nombreuses fleurs, graminées et champignons qui poussent un peu partout dans le pays. Il nous faut toutefois mentionner la flax en raison de son importance dans les cultures maoris et pakeha. Cette plante aux larges fleurs rouges a également de très longues feuilles que les Maoris tressaient pour s'en faire des vêtements. Les européens se sont également lancés dans la confection de tissus à partir de la flax. Après une longue période d'inutilisation, la flax ne se trouvait plus que dans les zones sauvages. Son utilisation pour le contrôle de l'érosion chronique des espaces déboisés en Nouvelle-Zélande pourrait lui donner un nouvel avenir.
introduction
Origines
Selon la mythologie maori, Tama-nui-to-ra, le dieu soleil, avait deux épouses : Hine-raumati, dame de l’été, et Hine-takurua, dame de l'hiver. L’enfant né de Tama-nui-to-ra et de Hine-raumati s’appelait Tane-rore. Il fut crédité de l’origine de la danse. Tane-rore est le tremblement de l’air vu lors des journées chaudes de l’été et est représenté par le tremblement des mains lors de la danse.
Haka est un nom générique pour toutes les danses maori. Aujourd’hui, le haka est défini comme la partie du répertoire de danse où les hommes sont à l’avant et les femmes font le support vocal depuis l’arrière. La plupart des haka vus aujourd’hui sont des haka taparahi ou haka sans armes.
Plus que tout autre aspect de la culture maori, cette danse complexe est une expression de la passion, vigueur et identité de leur race. Le haka n’était pas seulement un passe-temps des Maori mais était aussi une coutume d'importance lors de rencontres sociales au moment de souhaiter la bienvenue. La réputation des tribus était reliée à leur habileté à faire le haka (Hamana Mahuika).